Se mettre au tricot pour la santé

Bonjour, aujourd’hui je vais enfoncer des portes ouvertes pour les tricoteuses et crocheteuses que nous sommes ! Se mettre au tricot pour la santé, pour beaucoup d’entre nous, c’est une forme de thérapie … Tellement addictive que si nous n’avons pas notre dose quotidienne de mailles nous sommes en manque ! Voui, voui … Voyons voir : les doigts qui tapotent ou qui bougent pour répéter des mouvements invisibles … L’envie de tout arrêter pour se lancer sur la première pelote qui se trouve sur notre chemin … L’envie irrésistible d’avoir plusieurs projets en cours, juste au cas où nous serions sans ouvrage … L’achat compulsif de laine, parce que dans notre tête : wouha ! … Ou encore la malédiction des pelotes qui sautent dans notre panier (je ne sais pas pourquoi, mais ça m’arrive à chaque fois ! ) …

Vous vous posez en sauveuse de pelotes lâchement abandonnées dans des rayons, vous faites partie des SPL (sauveuse de pelotes de laine). Vous jubilez intérieurement quand un tricot pose parfaitement, ou quand vous voyez l’étincelle qui brille dans les yeux de la personne qui reçoit votre tricot.

En clair, si vous n’avez pas votre dose quotidienne de tricot ou de crochet vous devenez irascible, avec des sautes d’humeur, l’air d’être ailleurs. Je vous rassure ce n’est pas la ménopause. Vous trouvez tout simplement votre équilibre avec le tricot. Vous avez votre meilleur médicament entre les mains.

Se mettre au tricot pour la santé :

Commençons par la santé mentale : les médecins découvrent que tricoter c’est bon pour la santé ! Bah, toutes les générations de tricoteuses ou crocheteuses sont capables de l’affirmer sans avoir X années d’études … La concentration pour réussir un point, permet de lâcher prise sur toutes ces pensées qui peuvent assaillir notre cerveau. Nous créons notre bulle de bonheur où que nous soyons.

Ensuite le mouvement répétitif permet au rythme cardiaque de ralentir, la tension baisse. Une sensation de plénitude vient naturellement. La concentration stimule la mémoire, le calcul que peut demander certains tricots permet aux neurones de se connecter même pour une maille supplémentaire.

Anti-stress le tricot ? Ben oui ! Un moment de tricot équivaut à une séance de yoga, avec l’avantage de ne pas avoir l’obligation de faire le poirier ! Nous ne voyons pas les minutes ou les heures passer.

La satisfaction de réussir :

Quel que soit notre niveau, finir un ouvrage est gratifiant. Même si quelques petites imperfections sont là, nous avons réussi. Vous renforcez l’estime de soi. Si vous ne le faites pas, sachez que personne ne le fera à votre place. Et si quelqu’un vient à critiquer ce que vous avez réalisé, mettez-lui dans les mains une pelote et des aiguilles. On verra le résultat, à éviter si c’est une tricoteuse de haut niveau. Mais justement une bonne tricoteuse sait donner les bons conseils pour s’améliorer sans jugement.

Le partage :

Une des notions de base que nous avons en nous. Que ce soit dans l’apprentissage, ou la réalisation d’un tricot pour quelqu’un d’autre. Un plaisir incroyable que l’on savoure.

Le confort :

Même si nous sommes capables de tricoter n’importe où, et dans n’importe quelle situation. S’installer confortablement, c’est prendre soin de soi en priorité. Un moment de tricot ne doit pas devenir une séance de torture. Le dos et les épaules doivent être souples, aucune gêne dans les mouvements. Eventuellement une petite table pour poser les explications et les notes que nous prenons.

Un bien-être émotionnel :

Lors du confinement, cette activité a connu un rebond dans l’apprentissage, ce n’est pas anodin. Une excellente façon de gérer le stress que la situation du moment provoquait.

Se mettre au tricot pour la santé :

Loin d’être une activité de « mémère », tricoter c’est créer, imaginer, vivre. La satisfaction que procure la douceur et la chaleur d’une laine n’a pas d’égal. Bref, c’est une activité qui rend heureux. Mon plaisir le plus grand c’est d’entendre : « Mamieeeee, tu peux me faire … » Bien sûr, même si mes journée ne sont pas extensibles. La grande récompense : de voir que mon savoir se transmet.

Enfin, je fini avec une mise en garde. Bien sûr comme tout addictif, il y a quelques travers, surtout pour les conjoints. Par exemple, ne jamais interrompre une tricoteuse quand elle compte ses mailles. Tant pis pour vous! Vous l’avez bien cherché. Ne jamais empêcher l’achat de pelotes, même si vous trouvez que les pelotes envahissent votre espace vital. Votre bonheur en dépend, dans ce cas trouvez des solutions de rangement, vous deviendrez au Dieu !.

Bonne journée.

Crédit photo Pinterest

2 réflexions au sujet de “Se mettre au tricot pour la santé”

  1. bonjour ;tricotant depuis l’age 10 ans ..mais avec interruption , et bientôt 75 ,je suis plus que d’accord , et les pelotes et les modèles depuis les années 70 (et crochet ) en + l’on des ouvrages de qualité bonne journée a toutes les addicts ,comment vous envoyer une photo

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